Tous les jours, je crée, dessine et façonne l'avenir d'Eloène.
Lorsque vous achetez un article haut de gamme estampillé Éloène, vous faîtes travailler une artisane.
Quand vous me faîtes travailler, vous achetez plus qu'un service. Vous achetez des centaines d'heures d'expérimentation fructueuses et infructueuses, des semaines voire des mois de frustrations mais également de purs instants de bonheur.
Vous n'achetez pas un simple objet, vous achetez un bout de mon rêve, une part de mon âme...
La frabrication française
Depuis la création d’Éloène, je m’engage pour une production 100 % française.
Mon but : limiter l’empreinte environnementale de la marque et préserver un savoir-faire ancestral, unique et précieux.
C’est en Saône-et-Loire, au coeur du Val Lamartinien, berceau du maître du lyrisme romantique et chantre de l’amour Alphonse de Lamartine, que j’ai décidé d’y installer mon atelier de maroquinerie.
C’est au coeur de ce véritable joyau paysager avec en vedettes les roches de Solutré et Vergisson, que j’ai pensé et aménagé mon atelier.
Un atelier à taille humaine dans lequel je travaille seule, rythmée par la douce musique de la machine à coudre et les coups de maillet sur les emporte-pièces.
L'artisanat
Chaque pièce Éloène est façonnée par mes mains et porte en elle
l’histoire de mon art et ma luxuriante créativité.
Le temps et mon rythme de vie sont mes seules contraintes. Je ne m’impose aucune pression de cadence, ni logique de productivité intensive.
Je me situe à contre-courant d’un système de production de masse qui exploite les travailleurs.
J'aime me laisser le temps de faire les choses.
Une production plus juste
Avec Éloène, je n’ai pas la prétention de révolutionner le monde et le commerce mondial.
Je travaille avec bon sens, mais avant tout avec plaisir.
Je dessine, crée et développe de beaux produits tout en imaginant en permanence de nouvelles façons d’apporter un impact positif à chaque étape de la production.
J’exploite au maximum les peaux, qui sont pour moi les offrandes ultimes et précieuses des animaux, sacrifiés pour notre alimentation.
Je vise une production juste, durable et économiquement viable.
Je crée les collections et les gammes de modèle en fonction de mes envies et de mon inspiration.
Je ne me laisse nullement influencer par les diktats de la mode et le miroir aux alouettes de la sur-productivité.
Un savoir-faire ancestral
Par mes gestes, je protège et pérennise un savoir-faire précieux, transmissible aux générations futures.
L’artisanat français d’aujourd’hui n’est pas une notion archaïque et galvaudée. Il est le descendant de nombreuses techniques ancestrales transmises par nos aïeux et nécessitant dextérité et intuition, celles de l’artisan.
Les gestes que je reproduis au quotidien sont les mêmes gestes originels qui, associés à mes inspirations créatrices, donnent la touche Éloène à mes créations mais aussi l’exigence de qualité à la française.
Un consommation durable
Un article en cuir, que ce soit un sac à main, des chaussures ou même une ceinture, s’entretient au fil du temps, se garde et peut même se transmettre de génération en génération.
Les articles Éloène sont fait pour durer. C’est en ayant en permanence cette pensée à l’esprit que j’ai imaginé ma première collection. Ne pas s’imposer les codes de la mode me libère dans ma création. J’ai ainsi pu créer des pièces intemporelles, simples et fonctionnelles, sur lesquelles on peut y associer un peu plus d’excentricité en fonction du moment et des circonstances.
Mon objectif est simple : que mes sacs durent longtemps et vous accompagnent au fil des ans dans tous vos déplacements et en tous temps.
J’ai conçu la collection des 40 en ayant le souci de la durabilité. C’est pourquoi les bases sont entièrement démontables et réparables au besoin.
Une meilleure empreinte carbone
Mon défi au quotidien est de trouver des fournisseurs proches de l’atelier ou à défaut en Europe de l’Ouest.
Mes deux principaux fournisseurs de cuirs sont situés dans la banlieue lyonnaise. Les cuirs que j’utilise sont d’origine française, italienne et allemande.
Le coton des rabats de la pochette plate provient du Nord de la France.
Mon fournisseur de pièces métalliques est à Graulhet. Elles sont d’origine italienne.
Les Loxx, marque déposée par Schaeffertec, sont fabriqués en Allemagne. Je me fournis directement chez le fabricant.
Le fournisseurs des dust bags Éloène est mâconnais.
Le papier de soie qui enveloppent délicatement les articles en cuir est fabriqué dans la Drôme.
Le papier cartonné est fabriqué en France. Il est découpé/imprimé par moi-même mais également par une imprimerie à Cluny.
Pour le packaging des sacs de la collection des 40, je souhaitais quelque chose de nouveau, jamais vu et qui ne soit pas une source de pollution. Pas question de mettre une boite en carton dans une boite en carton.
Je l’ai imaginé en papier cartonné recyclable avec deux alternatives possibles : soit il est conservé par le client soit il peut être déposé dans le tri sélectif. Grâce à la légèreté du papier cartonnée, le poids du colis s’en trouve allégé, avec une empreinte carbone plus faible.
Des matières réfléchies
Le cuir utilisé pour les bases de la collection des 40 est un cuir à tannage végétal. Le tannage végétal consiste à transformer une peau animale en matière imputrescible à l’aide d’un trempage de longue durée, dans un bain de substances organiques appelés tannins naturels (à base de sève, de feuilles et d’écorces).
Le cuir à tannage végétal donne une matière plus ferme, plus solide, plus épaisse qui permet de donner leur forme aux bases de la collection.
Les toiles de cotons utilisées, notamment pour le rabat de la pochette plate, sont des toiles enduites résistantes à l’humidité et certifiées GOTS (Global Organic textile standard). Ce label très strict veille à ce que toutes les fibres soient issues d’exploitations agricoles entièrement biologiques et naturelles. Il exclue l’usage d’OGM, d’engrais, de pesticides. Il favorise les solutions naturelle à base de végétaux, avec une rotation des sols cultivés et des conditions de travail sécurisées.